Quand fixer les {petites} choses rend {super} léger…

Ce matin, ouvrant mon tiroir de salle de bain, j’ai eu un instant de contentement, et de surprise… Surprise, parce que ce n’est pas tout les matins que je m’extasie devant un tiroir non plus !

Aujourd’hui, j’ai constaté avec joie que mon tiroir ne chutait pas et que mes affaires restaient bien en place… Ce n’est pas grand-chose, mais il y a encore 3 jours ce geste matinal, occasionnait :

1/ une chute d’objets (dont certains disparaissaient dans les tréfonds dudit meuble)

2/ un juron, une ralerie, bref, ma bonne humeur aussi chutait avec le tiroir !

Figurez vous que cela fait des mois (oui, des mois !) que je savais que je devais réparer ce tiroir. Des mois que je me disais que je n’avais pas de temps pour ça, pas envie, que ça n’était pas grand-chose, pas si gênant finalement. Des mois que je pestais presque chaque matin.

Profitant du mauvais temps le week-end dernier, je me suis attelée à cette fameuse réparation… bouclée en 15mn. Grande satisfaction sur  le coup (un peu nuancée par une petite voix qui disait « t’exagères, t’aurais pu le faire plus tôt ! »). Mais rien à voir avec la satisfaction éprouvée ce matin, où j’ai pu ouvrir mon tiroir ET garder intacte ma bonne humeur.

Bref, je ne fais pas une chronique pour castorama… Donc pourquoi je vous raconte tout ça ?

Toute à ma joie ce matin, j’ai pensé à toux ceux qui comme moi, (comme vous ?) ne prennent pas forcément le temps de s’arrêter sur les petits trucs qui coincent. Vous savez  les petites actions que l’on remet à plus tard, parce qu’on a l’impression qu’elles vont être couteuses (en temps, en énergie) et que cela n’en vaut pas la peine. Parfois, il s’agit de quelque chose de concret à faire dans sa maison ou au travail, d’un rendez vous à prendre, d’une activité à laquelle on voudrait participer… mais une raison improbable nous retient de « sortir les outils », de décrocher le téléphone, bref, de passer à l’action.

Et le pire (et le meilleur!) dans tout ça, c’est que bien souvent, une fois que « c’est fait », on est là à se demander pourquoi on ne s’était pas bougé plus tôt, réalisant la légèreté qui s’empare de nous une fois notre « tâche » accomplie.

Ce matin, j’avais donc envie de vous inviter à vous demander : y a t-il une petite chose que vous remettez sans cesse à plus tard ? Qu’il vous pèse de faire et que vous préférez mettre de coté ?

Je vous invite à penser quelques instants au bénéfice que vous en tirerez : la joie, le soulagement, ou simplement la satisfaction d’avoir « bien fait ».

Fermez les yeux, imaginez votre tiroir qui fonctionne comme sur des roulettes, respirez tranquillement et percevez le contentement pendant quelques instants…

Rouvrez les yeux… vous n’avez plus qu’à vous lancez!bricoleuse